Porté par UPE, le nouveau projet d’I-SITE a été déposé le 29 novembre 2016 et fera l’objet d’une audition en février 2017 par le jury international.

Le projet scientifique, centré sur le thème de la ville de demain, est structuré autour de trois défis : la ville économe en ressources, la ville sûre et résiliente, la ville intelligente. Interdisciplinaire par nature, mêlant sciences dites dures, sciences de l’ingénieur et sciences humaines et sociales, le projet entend développer de façon continue la recherche amont jusqu'à la recherche appliquée, la formation depuis le post-bac jusqu’au doctorat, particulièrement en ingénierie-architecture-urbanisme. Il a également pour ambition de développer toutes les formes de transfert de la connaissance, notamment en appui aux politiques publiques et pour le développement de solutions ou de produits innovants dans les entreprises.

Intitulée FUTURE, l’I-SITE vise une quadruple ambition : 

  • être l’un des 10 sites reconnus au niveau international sur la ville de demain ; 
  • inventer et former le « designer » de la ville de demain ;
  • être le site « démonstrateur de la ville de demain », espace de coproduction unique en Europe, en réseau avec d’autres villes et universités internationales ; 
  • et construire une « université cible » originale, dotée des ressources et de la capacité stratégique nécessaires pour atteindre la visibilité internationale recherchée.

Cette ambition est déclinée en 12 axes stratégiques, eux-mêmes portés par 20 actions concrètes répondant aux valeurs de l’excellence, l’interdisciplinarité, l’internationalisation, la réussite, l’expérimentation, le sentiment d’appartenance, l’efficacité. Ces actions, mises en œuvre en coopération avec les partenaires académiques et socioéconomiques de l’I-SITE, associée à une politique RH ambitieuse et une gouvernance souple et réactive, contribueront à une nouvelle dynamique, structurante et intégratrice, répondant à une ambition de transformation en profondeur et une réelle capacité d’innovation.

L’ambition du projet à l’échelle internationale passe par la création d’un établissement de type nouveau qui réunira l’Ifsttar, l’UPEM, ESIEE Paris, l’EIVP, l’EAVT, en lien avec l’IGN (au titre de l’ENSG) et en association avec l’ENPC. L’ensemble des établissements cités se sont regroupés pour former le consortium du projet. La dotation en capital demandée s’élève à 400 millions d’euros.