Ce vaste champ prend toujours plus d’importance. L’étude SUMER (SUrveillance Médicale des Expositions aux Risques professionnels) rapporte récemment une exposition à des cancérogènes chez environ 10 % des travailleurs.
Un programme relatif aux facteurs étiologiques des hémopathies malignes, dont une étude spécifique sur le rôle des pesticides, priorité affichée du récent Plan National Santé-Environnement (PNSE3) est mis en place.
Dans la suite de la Recommandation de bonne pratique relative à la surveillance médico-professionnelle après exposition professionnelle à des cancérogènes pulmonaires, une étude de faisabilité d’un dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire chez des sujets exposés professionnellement à des agents cancérogènes pulmonaires soutenue par l’Institut National du Cancer est programmée dans le Val de Marne et la Gironde.
À moyen terme, des travaux pourront être développés pour améliorer la reconnaissance médico-sociale des mésothéliomes et d’autres cancers. Ces travaux seront portés notamment par la Direction Santé-Travail de Santé publique France et le CHIC.